Vers une relocalisation de l’alimentation : quels sont les freins et les leviers identifiés ?

En pratique : 5 conseils pour manger plus local

Manger davantage de produits bruts, locaux et de saison fait partie des aspirations de nombre d’entre nous. L’alimentation est ainsi le 1er secteur où les Français (70% de la population) indiquent acheter des produits « Made in France ». Pourtant quand il s’agit de passer concrètement à la pratique, nous ne savons pas toujours comment nous y prendre. Ce mois-ci retrouvez nos 5 conseils pratiques pour introduire un peu plus de produits locaux dans votre assiette.

CONSEILS PRATIQUES
1
S’inspirer des recettes régionales

Pour découvrir ou redécouvrir les productions locales, les recettes de nos régions sont un bon point d’entrée puisqu’elles se basent sur des ingrédients traditionnellement produits localement. Pissaladière du Sud avec ses oignons, Tian provençal et ses légumes du soleil, endives à la béchamel du Nord, tarte aux pommes normandes, choucroute d’Alsace, piperade basque… Le choix est vaste !

2
S’appuyer sur les étiquettes pour faire ses choix

Pour certains produits alimentaires, l’étiquetage de l’origine est obligatoire : viande bovine, poissons et produits de la mer (zone de pêche et d’élevage), miel, fruits et légumes. Par ailleurs deux labels officiels encadrés au niveau français et européen– l’Appellation d’origine protégée (AOP) et l’Indication géographique protégée (IGP) – garantissent au consommateur une origine spécifique. Fromages, fruits et légumes, huiles, miel, mais aussi viandes ou poissons peuvent être porteur de ces signes officiels. Certaines démarches privées, individuelles ou collectives, peuvent également contenir des références géographiques. Aidez-vous de ces informations pour faire vos choix

3
Ecouter ses envies pour suivre les saisons

Le climat et la météo influencent nos choix et nos achats alimentaires, c’est ce qu’on appelle la météo-sensibilité. Et ça tombe bien si vous souhaitez davantage manger local car ces envies font généralement écho à la disponibilité locale des produits. L’hiver fait ainsi la part belle aux soupes et gratins de potimarron, carottes et poireaux, disponibles sous nos latitudes en période hivernale. A l’inverse, l’été on se régale de salades, melons, fruits rouges, pêches et abricots dont la disponibilité est au plus haut.

4
Regrouper ses achats et préférer les mobilités douces

Le dernier kilomètre entre le point de vente et le domicile du consommateur représente une part importante de l’empreinte carbone liée au transport des aliments. Ainsi, a fortiori pour les produits locaux, efforcez-vous de regrouper vos achats en un même endroit – marché, épicerie, magasin de producteurs … – plutôt que de vous déplacer à plusieurs endroits. Essayez également de privilégier les mobilités douces – à pied, en vélo, … – ou les transports en commun pour faire vos achats alimentaires, cela réduira les émissions de gaz à effet de serre liées à ses déplacements.

5
Veiller à la variété dans son assiette

Selon les régions et les climats, l’offre alimentaire locale peut être plus ou moins large en termes de produits et de disponibilité au fil de l’année. Dans les régions où l’hiver est très marqué, par exemple, l’offre en fruits et légumes durant l’automne et l’hiver sera restreinte voire absente. La variété de l’alimentation étant un élément clé d’équilibre nutritionnel, pensez à assurer une variété suffisante, en élargissant la provenance des aliments que vous consommez et/ ou en stockant des aliments locaux lorsque leur disponibilité est au plus haut : coulis de tomates, courgettes et aubergines blanchies ou en ratatouille, compotes …

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